Exposition ‘Vestiges’ du photographe Josef Koudelka

Un grand nom pour un grand pont : JOSEF KOUDELKA présente « VESTIGES » au Pont du Gard du 3 juillet au 31 octobre 2015.

Le grand photographe Josef Koudelka, du 03 juillet au 31 octobre, présentera son exposition « VESTIGES » sur le site du Pont du Gard. Il porte son regard sur le patrimoine et les valeurs d’humanisme, d’universalisme.

EXPOSITION VESTIGES DE JOSEF KOUDELKA
UN GRAND NOM POUR UN GRAND PONT

« Le vestige comme lien entre le passé, le présent et l’avenir des civilisations »

Présenter un regard sur le patrimoine et les valeurs d’humanisme, d’universalisme porté par un grand artiste plasticien de notre temps. Un artiste sensible et accessible à l’ensemble des visiteurs, qui donnera de la joie et du bonheur à chacun.

Josef Koudelka a passé plus de 20 ans à photographier les sites archéologiques gréco-romains : en Libye, en Algérie, à Rome, en Albanie, à Orange… le célèbre photographe franco-tchèque, aujourd’hui âgé de 75 ans, a visité depuis 1991 dix-neuf pays méditerranéens, certains plusieurs fois, certains où il veut encore retourner, car le projet se poursuit.Pavés romains mouillés de pluie, plongée vertigineuse sur Petra, colonnes de Delphes des plus graphiques… autant de tableaux magnifiés encore par la taille des tirages.

L’EXPOSITION

Elle comprend 21 photos panoramiques, 37 photos installées sur des socles, comme autant de ruines posées çà et là, et enfin 180 clichés projetés dans une chambre noire.
L’auteur de la célèbre série « Les Gitans » s’intéresse depuis longtemps aux paysages menacés mais durablement façonnés par l’homme: paysages industriels du nord de la France, pour la Datar dans les années 80, mines d’Europe centrale, ou Beyrouth en ruines.

Pas question pour autant d’une œuvre documentaire, prévient le photographe de Magnum, qui veut travailler d’abord « sur la beauté, pour la beauté ».

« Mon projet n’est pas achevé. Au long de toutes ces années de périple, jamais l’intérêt ne s’est érodé, toujours il s’est accru », dit-il, désireux cependant de montrer désormais ses premiers résultats. Après Marseille, l’exposition devrait donc voyager, si possible en version plus développée.

Josef KOUDELKA a accepté une carte blanche sur le Pont du Gard et il proposera une photographie qui sera présentée en exclusivité dans l’exposition.

 

SA BIOGRAPHIE

Josef Koudelka est né en 1938 en Tchécoslovaquie. Ses premières images sont réalisées en parallèle à son activité d’ingénieur aéronautique. Il suit les gitans en Tchécoslovaquie jusqu’en 1970 et participe à des représentations théâtrales. Il devient membre de l’Union des artistes Tchécoslovaques. En 1966, il publie un livre sur le spectacle Ubu Roi. A partir de 1967, il se consacre pleinement à la photographie. Il expose la même année, pour la première fois, son travail sur les gitans.

Il photographie l’invasion des troupes du Pacte de Varsovie, qui mit brutalement fin à l’expérience du Printemps de Prague, en août 1968 dans les rues de la capitale tchèque et c’est tout d’abord anonymement que ses images sont publiées dans le monde entier. Elles lui valent le Prix Robert Capa. En 1970, il quitte son pays, devient apatride et s’installe en Angleterre jusqu’en 1979.

Il devient membre de l’Agence Magnum Photos en 1974 et se lie d’amitié avec Henri Cartier-Bresson et Robert Delpire. En 1975, il présente une exposition importante au Musée d’Art Moderne de New York.

Depuis lors de nombreuses expositions personnelles ont rendu compte de son œuvre dans plus de dix pays d’Europe et notamment à la Hayward Gallery de Londres, au Stedelijk Museum d’Amsterdam, au Palais de Tokyo à Paris.

C’est en 1991 qu’il commence son travail sur les sites de la Grèce et de la Rome antiques en Méditerranée.

Ses principaux livres sont « Les Gitans : la fin du voyage » (1975, Prix Nadar), « Exil » (1988/2015), « Chaos » (2000), « Invasion Prague 68 » (2008), « Lime » (2012).

Il a obtenu le Prix de l’Union des artistes tchécoslovaques en 1967, le Prix Robert Capa en 1969, le Grand Prix national de la photographie à Paris en 1987, le Prix Henri Cartier-Bresson en 1991, le Prix Hasselblad en 1992. Il est membre de l’Académie des Arts de Berlin depuis 2009.